Comment répondre aux questions lors d’un entretien ?

Pour répondre aux questions lors d’un entretien d’embauche, voici une stratégie qui mérite qu’on s’y attarde.
Elle est proposée par Madeline Mann dans la vidéo plus bas.

La stratégie consiste à raconter des anecdotes, des vécus de ses précédentes expériences en réponse aux questions du recruteur.

Si les recruteurs posent des questions vagues par exemple « comment gérer-vous le stress ? »
Ils vont obtenir des réponses vagues des candidats.
Ils posent à la place des questions du style :
« Parlez-moi d’un moment où vous avez vécu une situation très stressante au travail ».
Ce sont les questions que les américains appellent « behavioral interview questions ».
Et là, vous devez raconter une anecdote, une expériences, une histoire.

Les bonnes histoires vont aider le recruteur à s’imaginer travailler avec vous.
Il va comprendre comment vous appréhendez les situations, les gens, le travail.

Se préparer à l’entretien :

Vous devez créer une boîte à outils d’histoires à raconter. Reprenez toutes vos expériences professionnelles, sportives etc. Listez ce qui peut vous mettre en valeur. Elles doivent mettre en valeur ce que vous voulez mettre en avant dans ce poste.

Quelques exemple d’histoires qu’on a tous vécu :

  • Dénouer une situation urgente, compliquée et comment et avec qui on a résolu le problème
  • Travailler avec un collègue difficile et comment on a essayé d’arranger la situation
  • Vivre un échec, faire une grosse bourde et comment on a corrigé
  • Vivre un conflit au travail
  • Coupure de téléphone, internet etc
  • Prendre une décision, responsabilité lorsque son supérieur est absent

Répondre pendant l’entretien :

La question posée va être inconnue.
Par exemple « Parlez-moi d’une fois où vous avez dû faire un commentaire sévère à un collègue »

Dans notre boîte à outils, on a forcément une histoire d’un échange qui fera l’affaire.
Par exemple, l’histoire avec le collègue difficile à qui on a un retour à faire.

Quand vous racontez l’histoire, utilisez la méthode PAR
P : le problème, le défi
A : votre action
R : le résultat

La vidéo en anglais qui explique tout ça est ci-dessous. (J’en ai retiré l’essentiel.)

Un business model pour fidéliser le client contre son gré

(C’est un business model que je déteste)

La viabilité et la rentabilité d’une entreprise sont directement lié à la fidélité de la clientèle. De nombreuses entreprises cherchent non seulement à gagner des clients mais aussi à les empêcher de partir voir la concurrence.

Le modèle économique « des rasoirs » est une stratégie qui repose sur cette idée simple mais puissante : vendre le rasoir à un prix cassé, tout en proposant des lames à un prix plus élevé.
Le client ne peut utiliser que les lames de cette société pour son rasoir : le client est fidélisé sans son consentement.
On créer une dépendance du consommateurs envers les lames de rechange, générant ainsi des revenus récurrents stables.

Les éléments clés à mettre en place :

Produit principal peu coûteux : un rasoir à prix cassé

La première étape de cette stratégie consiste à proposer un produit principal à un prix compétitif, voire même à un prix réduit. L’objectif est d’attirer les consommateurs avec un produit de base abordable, ce qui les incite à venir chez vous et non chez la concurrence.

Compléments coûteux : des lames chères

La véritable moteur réside dans les produits complémentaires ou les consommables. Dans le cas du rasoir, ce sont les lames de rechange. Ces éléments sont vendus à un prix plus élevé, garantissant ainsi un chiffre d’affaire considérable pour l’entreprise.

Capturer les clients : lames incompatibles entre marques différentes

L’objectif est de fidéliser les clients en créant une dépendance à l’égard des produits complémentaires.
Une fois qu’un consommateur a investi dans le produit principal, il n’achètera probablement pas encore un nouveau rasoir. Il achètera par conséquent des consommables auprès de la même entreprise car les autres ne sont pas compatibles avec son rasoir.

Innovation continue : limiter la durée de vie, détruire la concurrence

Si on peut diminuer la durée de vie du produit complémentaire, on augmente la fréquence d’achat et son chiffre d affaire !
Il faut réduire la qualité des lames, rendre leur produit principal encore moins compatibles avec la concurrence. Racheter les entreprises concurrentes qui ne jouent pas le jeu. Cela maintient le consommateur prisonnier de la marque.

Le business model « rasoir et lames » a évolué au fil des ans et est devenu une stratégie courante dans divers secteurs.
Voici d’autres exemples d’utilisation de ce modèle :

Imprimantes et cartouches d'encre : Les fabricants d'imprimantes vendent souvent les imprimantes à des prix relativement bas, mais les cartouches d'encre sont coûteuses. Les utilisateurs sont ainsi obligés d'acheter des cartouches de la même marque pour leur imprimante.

Consoles de jeu et les cartouches de jeux vidéo : Les fabricants de consoles de jeu vendent les consoles à des prix abordables, mais les jeux vidéo sont vendus séparément à un prix élevé. Les joueurs sont ainsi obligés d'acheter des jeux qui fonctionnent avec leur console. Il est de plus facile dans cet écosystème de faire payer les fabricants de jeux vidéo qui veulent profiter de cette clientèle.

Cafetières à capsules et capsules de café : Les fabricants de cafetières à capsules proposent des machines mais les capsules de café sont chères. Les consommateurs sont coincés et doivent acheter ces capsules pour leur machine.

Conclusion :

Ce modèle économique a été popularisé par Gillette, il est aujourd’hui utilisé dans divers secteurs et continue de prouver son efficacité.
Pour les entreprises, c’est un moyen de garantir la stabilité financière à long terme. Pour les consommateurs, cela signifie généralement un investissement initial moins élevé, suivi de coûts récurrents pour les produits complémentaires.

Ce modèle est facilement reconnaissable pour les sociétés qui vendent des produits physiques mais il est également appliqué pour la prestation de service… et la politique !